Les maux de tête sont pour les médecins un vrai casse-tête !
Leur forme diffère selon les individus, ainsi que leurs causes et les facteurs qui les déclenchent.
Malgré cette diversité, on a opéré la classification suivante. On parle de migraine commune pour désigner les crises impromptues qui démarrent sans cause apparente. Souvent, c'est le matin au réveil que le mal s'installe, à peine a-t-on ouvert les yeux. La douleur est aiguë, pulsatile. Elle se localise au niveau du front, le plus souvent d'un seul côté, parfois dans le creux de l'orbite ou au niveau de la tempe. Elle s'accompagne de nausées, voire de vomissements, de constipation ou de diarrhée, de vertiges. La personne est pâle, fatiguée, elle a du mal à commencer sa journée. Ces maux de tête représentent près de 70 % des céphalées. Les autres maux de tête sont précédés de signes annonciateurs touchant la vue : sensations lumineuses, points noirs dans le champ visuel, taches brillantes ou colorées... Puis ces sensations sont remplacées par des picotements dans le creux des mains et autour de la bouche. C'est le début de la crise. Ces maux de tête, s'ils sont aussi perturbants que les précédents, sont plus prévisibles. Les signes avant-coureurs permettent d'agir avant que la douleur ne se manifeste vraiment.
Parmi les causes des maux de tête, il faut invoquer des facteurs génétiques. Les céphalées sont malheureusement en partie héréditaires. Il existe bel et bien des familles dans lesquelles cette calamité se transmet de génération en génération.
On sait qu'une personne ayant un parent migraineux a 60 % de risque de le devenir; et 80 % si ses deux parents sont atteints. C'est injuste, mais c'est ainsi. En général ces terrains se manifestent dès l'enfance ou à l'adolescence.
Les facteurs psychoaffectifs sont également déterminants. Les émotions et le stress interviennent de façon indéniable dans le déclenchement des crises. Tous les migraineux le savent bien !
Les contrariétés, les colères rentrées, la fatigue accumulée... accentuent la sensibilité et provoquent des crises.
Il en est de même des périodes de nervosité où les phases d'abattement suivent les pics d'agitation fébrile. Ce sont de véritables calamités pour les personnes sujettes aux maux de tête.
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