Celui qui souffre a généralement beaucoup de mal à oublier son mal ! Il nourrit même parfois une angoisse latente, redoutant la réapparition de la douleur alors même qu'elle est endormie. Une présence inutile et encombrante que l'on peut essayer d'évacuer.

Quand le silence se fait bruyant

Il est parfois des silences tellement bruyants qu'ils ressemblent à un vacarme. La personne qui souffre depuis longtemps développe un paradoxe psychologique de ce genre : elle continue parfois à sentir la présence de la douleur,alors même qu'elle ne se manifeste pas. C'est comme une sourde menace qui plane. Pour inverser le processus, mieux vaut ne pas y penser, ce qui est plus facile à dire qu'à mettre en œuvre. Pourtant, un rien d'imagination peut apporter assez de dérivatifs pour oublier... au moins jusqu'à la prochaine crise.

Demandez le programme

Pour oublier, le plus efficace est de s'occuper l'esprit. Une activité physique permet de se plonger dans l'effort et d'oublier ses angoisses. Une passion pour les timbres, l'archéologie ou la vie des insectes offrira des espaces de prospection et de découverte à votre mental. Développez votre vie sociale, provoquez de nouvelles rencontres, investissez-vous dans une association locale... Voilà qui peut faire boule de neige, en vous orientant vers de nouvelles activités dans lesquelles vous investir. Les sorties au cinéma ou les distractions avec un groupe d'amis peuvent aussi s'inscrire dans un programme capable de vous aider à évacuer la peur que "ça " recommence.