À force d'avoir mal à la tête, nous finissons parfois par organiser notre existence autour de notre douleur. Nous en tirons des bénéfices secondaires qui nous interdisent de nous en défaire. C'est le moment d'aller en parler à un psy...
Le corps parle
Rien de ce qui arrive à notre corps ne se produit complètement en dehors de notre psychisme. Certains maux de tête sont directement dus à des tensions psychiques non évacuées. Une visite chez le psychologue permet d'en parler. Avec lui,vous apprendrez à décrypter le "langage " de votre corps. Par un mal de tête, votre corps dit sa difficulté à accepter certaines pensées, idées, sentiments, stress, contrariétés... Un mal de tête frontal, par exemple, peut signaler un entêtement dans vos idées et certitudes actuelles sur le plan social ou professionnel. Des douleurs de chaque côté de la tête indiquent plutôt des tensions d'ordre affectif, en liaison avec la famille ou votre propre intimité.
Mais il ne faut pas schématiser : chaque corps s'exprime à sa manière, en fonction de l'histoire de celui qui l'habite !
Un éclairage en profondeur
Une psychothérapie bien menée saura aussi ouvrir votre réflexion sur certains domaines corollaires. Par exemple, les bénéfices secondaires que vous tirez de votre douleur. Pour certaines personnes, c'est une façon de s'abstraire de responsabilités trop lourdes, ou une manière de se faire respecter alors qu'en temps normal elles n'y parviennent pas. Le désir conscient de se libérer des maux de tête se heurte alors à l'envie inconsciente de les conserver pour profiter de ce qu'ils apportent. Par la parole, on peut petit à petit dévider cet écheveau d'intrications intimes et y voir plus clair. Cela suffit parfois à faire taire les céphalées lorsqu'elles sont devenues psychologiquement inutiles.
|